Fiscalité: les communes bruxelloises ciblent l'immobilier

A Bruxelles, lors de la dernière mandature, les communes ont modifié leur fiscalité. Elles imposent davantage l’immobilier que les revenus du travail.

A l’approche des élections communales du 14 octobre, Le Soir s’est penché sur les budgets des communes francophones, notamment sur leur fiscalité.

En observant la situation des 19 communes bruxelloises, on se rend compte qu’elles ont opéré une sorte de « tax shift ». La taxation de l’immobilier (les centimes additionnels au précompte payé par les propriétaires d’immeubles) a augmenté, tandis que celle du travail (via l’IPP) a baissé.

Explication ? Dans un contexte budgétaire incertain, les communes tentent de doper leurs recettes en jouant sur une de leurs principales sources de revenus. Car la population bruxelloise est aussi celle qui affiche le revenu imposable le plus faible du pays.
Parmi les communes ayant opéré le plus grand tax shift, Schaerbeek et Koekelberg. Bernard Clerfayt assume pleinement cette réforme fiscale. « Les additionnels à l’IPP taxent les revenus des ménages. Or, schématiquement, les riches partent, les pauvres restent et les eurocrates qui arrivent ne paient pas d’impôt. En clair, les additionnels à l’IPP taxent surtout la classe moyenne, que l’on aimerait garder. » A l’inverse, les biens immobiliers ne « déménagent » pas.

Par ailleurs, souligne le bourgmestre (Défi) de Schaerbeek, un tiers des biens de sa commune sont loués, par des personnes multipropriétaires.

Source: Le Soir

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